24 mars 2010

Burton, la rencontre

A l'heure où "Alice in wonderland" défraie la chronique avec des critiques plus ou moins bonnes* je m'en vais vous conter ma rencontre avec le talentueux Tim Burton.

Non, ne rêvez pas, je n'ai pas (encore) eu l'honneur de claquer une bise/serrer la main (rayez la mention inutile) de ce cher monsieur . Non, je ne l'ai jamais rencontrer en chair et en os mais la découverte de son oeuvre a été plus importante pour moi que de nombreuses rencontres, bien réelles elles.

A l'adolescence (pas si lointaine, j'en conviens) j'étais encore accrochée aux films de midinettes type Bridget Jones, aux comédies graveleuses à la American Pie et aux éternels classiques tels que Dirty Dancing ou Grease (que je ne dénigrerais jamais, au grand jamais ! Patrick, John, je ne vous oublie pas). Mais par une journée d'automne j'ai découvert que le cinéma se pouvait aussi être un art, un moyen d'exprimer des choses vraies... Ce jour j'ai choisi de suivre un cours intitulé "Cinéma audiovisuel" au lycée : vous avez peut-être croisé cette option au cours de votre scolarité, mais de ce que j'en sais le contenu de la chose varie sensiblement d'un établissement à l'autre, j'estime donc avoir eu la chance de tomber sur ce cours-ci, donné dans cet établissement-là.

Je m'éloigne un peu, pensez-vous... oui et non, puisque c'est grâce à ce cours que mon chemin à croiser celui de M. Burton et que ma culture cinématographique c'est grandement améliorée ! Entre sa passion pour le Japon (et donc les films d'horreur japonais à la Dark Water) et pour les films burlesques de Chaplin ou Buster Keaton, il restait un peu de place à mon prof pour Tim Burton et ses fantasmes cinématographiques.

Déjà, l'histoire de Burton qui avait quitté les studios Disney pour pouvoir exprimer librement son talent (avouons que Jack faisait un peu tâche à coté de Mickey & Minie, Bernard & Bianca ou La Belle et La bête) me plaisait déjà pas mal. Et la découverte de films comme Edwards Scissorhands ou Sleepy Hollow a terminé de me convaincre...

Historique de mon intérêt pour le maestro à travers quelques films : depp edward mains argent Scissorhands


Edward's Scissorhands :

Premier film que j'ai eu le plaisir de regarder réalisé par Tim Burton... on aurait pu faire plus calme comme rencontre, on aurait aussi pu faire plus trash. J'avais bien évidemment vu des extraits de Jack avant, mais seulement des extraits et je dirais que pour moi ce sont deux choses totalement différentes...

De ce film j'ai tout aimé : l'esprit torturé d'Edward, le coté kitch à souhait de la petite banlieue américaine (qui rappelle grandement l'esprit 70's du film "Mon oncle" réalisé par Jacques Tati), le lien romantico-dramatique entre Edward et Kim, le jeu des acteurs...

C'est aussi avec ce film que j'ai découvert le talent de Johnny Depp, qui se confirmera à mes yeux au fil de sa collaboration avec Burton.



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Ed Wood :

Sans doute l'un des meilleurs films qu'il m'a été donné de voir (mais que je n'ai jamais revu, malheureusement).

Comment dire... ce film a une atmosphère toute Burtonienne : mélange de romantisme, d'étrange et de délires, il représente tout ce que j'aime chez ce réalisateur hors du commun.

Vous en dire plus au sujet de ce film serait trahir le plaisir de sa découverte, donc si le titre et l'image vous interpellent, faites simplement votre possible pour le dénicher dans une (bonne) vidéothèque.


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Sleepy Hollow :


Je n'aime pas les films d'horreurs, ceux qui me connaissent le savent suffisamment.

Pourtant avec Burton aux commandes, j'apprends à prendre plaisir avec ce type d'oeuvre.

Sleepy Hollow a sans doute été le premier film un peu terrifiant que j'ai aimé et que j'ai revu avec plaisir.
Le jeu des acteurs y est surement pour beaucoup, la beauté des effets spéciaux aussi...



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Sweeney Todd :

Dernière découverte (faute de moyens depuis...) de Tim Burton...

Jamais je n'aurais cru qu'il fusse possible pour moi d'apprécier un film où la quantité de passages chantés seraient plus importante que celle contenue dans un Disney. Pourtant ce film réussit l'exploit d'être musical sans être musical... Je m'explique ! Dans Sweeney Todd les passages chantés trouvent leur place sans donner l'impression d'une aparté entre l'acteur/chanteur et le spectateur...


Voici, en quelques films, ce que je pense de Tim Burton et surtout ce qui fait qu'il reste pour moi l'un des meilleurs réalisateurs de notre génération et qu'il me semble assez difficile de le détrôner dans les années à venir.

Burton, on aime ou on n'aime pas ! C'est ainsi ! On pourra aussi dire que Burton est "instable" dans la qualité de ses films... oui, certes certains films ne sont pas des chefs-d'oeuvre comme les autres, mais le talent reste là, bien présent, dans la main droite du génie.

*pour ma critique perso vous attendrez que mon compte en banque se renfloue que je puisse me faire un avis "objectif" en allant le voir dans ma salle de ciné préférée


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