2 mai 2010

Green Zone, mon avis qui spoile un peu...

... mais on s'en fout vu que le film est moisi.
Non non, je ne suis pas mal luné, non je ne me suis pas fait largué sur le quai d'une gare, et non je n'ai pas été voir un mauvais film. Ah si en fait, j'ai perdu 5€ pour un film relativement inintéressant et dont la réalisation (caractéristique du réalisateur m'a-t-on dit) ressemble à celle d'un parkinsonien épileptique enfermé dans une machine à laver en mode essorage. Ça bouge tellement que le mal de tête guette dès la première demi-heure. Au ciné, ce ne sera plus des lunettes 3D mais de l'aspirine 300 mg que l'on distribuera!

L'histoire en bref parce que rien que d'en parler c'est une perte de temps, c'est la guerre mon colonel, les américains sauvent le monde, mais (pour être dans l'air du temps) sur fond de conspiration et de critique du gouvernement américain.
En 2003, l'armée américaine est en Irak pour soit disant trouver des Armes de Destruction Massive. Cependant, les troupes ne trouvent rien. C'est ainsi que le commandant Miller (alias Matt Damon version "get the fuck out of here you son of a bitch, get cover!", un vocabulaire ma foi riche et fort poétique...) mène son enquête et tentera de révéler qu'aucune ADM n'est présente sur le sol irakien, tout étant un mensonge du gouvernement. Forcément, il va se retrouver le cul entre deux mines et va se prendre le choux avec les siens, étant donné qu'il fouille dans des dossiers "highly classified" en anglais dans le texte. A part ça, RAS sergent, dans le genre film d'action il y a beaucoup mieux (trilogie Bourne) et dans le genre guerre, idem.
Au final, on s'ennuie ferme, on réfléchit à ce qu'on va pouvoir cuisiner le soir, à quelle heure fallait-il au fait chercher sa fille car si je suis en retard je vais me faire engueuler et merde j'ai oublié d'ouvrir la porte de ma chambre j'espère que le chat va pas crever sous mon lit...
Alors ça vous donne envie?
Allez, pour finir, je citerai deux courtes critiques, bien envoyées droit dans le buffet.

Libération:
"(...) immoral jusqu'au foutage de gueule négationniste sous ses airs de film à charge anti-impérialiste, Green Zone (...) ose redorer encore et toujours, dans un Bagdad de confection spaghetti en Espagne, le blason rouge sang de l'Amérique..."
Télérama:
"Le style typique de Greengrass (caméra portée, montage kaléidoscopique) reste efficace pour donner son rythme au récit, mais, paradoxalement, il n'exprime plus (...) le climat général de paranoïa du monde moderne."

1 commentaire:

  1. Ah ben déjà c'est pas mon genre de film alors après ça, je risque pas de payer 9 euros pour le voir.

    On a créé le concept "mon avis qui spoile un peu" :D

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